Lorsqu’on parle d’écovolontariat, on pense souvent aux grands classiques : forêt tropicale, savane ou encore récif corallien. Particulièrement populaires, les missions en Afrique, Asie et Amérique du Sud assurent en effet aux volontaires un dépaysement certain. Pourtant, on trouve aussi des projets qui en valent la peine dans les pays occidentaux. Ces destinations comprennent :
- l’Europe (Italie, Espagne, Grèce, Portugal, Roumanie, etc.),
- l’Amérique du Nord (États-Unis, Canada),
- l’Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande).
Si ces régions sont moins classiques, elles n’en restent pas moins attrayantes, et présentent même de nombreux avantages pour les écovolontaires.
1. Réduire le risque de choc culturel
Faire du volontariat dans un pays occidental réduit la probabilité de faire face à un choc culturel, phénomène courant dans certaines destinations, notamment en Asie et en Afrique. Selon la sensibilité des volontaires, cette expérience peut parfois s’avérer très éprouvante.
Les volontaires qui choisissent de faire un projet dans un pays occidental auront beaucoup moins de mal à s’adapter, car les habitudes et les repères dans des pays comme l’Italie, les États-Unis ou encore l’Australie sont plus proches de ce que nous connaissons en France.
2. Réduire son impact environnemental
Pas besoin d’aller bien loin pour se rendre utile ! En choisissant de faire une mission dans un pays d’Europe comme l’Espagne, l’Italie ou encore la Grèce, vous limitez par la même occasion l’empreinte écologique liée aux dépenses en CO2 générées par votre voyage.
Un conseil toutefois : pour votre trajet aller-retour, suivez l’exemple de Greta Thunberg et optez pour le train, le bus ou le covoiturage plutôt que l’avion !
3. Bénéficier d’un certain niveau de confort
Notamment pour ceux dont il s’agit de leur première mission, il peut être rassurant de garder un pied dans la civilisation moderne, notamment avec un accès à l’électricité ou à internet pendant son séjour. Nous avons tous nos propres limites, et il n’y a pas de honte à souhaiter bénéficier d’un certain niveau de confort, d’autant plus que vous aurez largement l’occasion de vous dépasser pendant votre journée de travail !
S’il s’agit là d’un aspect important pour vous, les projets d’écovolontariat dans des pays occidentaux sont certainement une option que vous devriez prendre en considération.
4. Améliorer son anglais
Des destinations comme les États-Unis ou le Canada sont aussi particulièrement intéressantes d’un point de vue linguistique. En effet, pour les volontaires francophones souvent habitués à entendre l’anglais américain dans des films ou séries, la communication y sera plus facile, contrairement à certains projets en Asie ou Afrique où les échanges avec la population sont rendus plus difficiles par le fait que beaucoup ne parlent que la langue locale.
Si vous optez pour un projet en Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande ou encore au Royaume-Uni, les autres bénévoles mais aussi le personnel du projet et les locaux parleront couramment anglais : l’occasion idéale pour vous d’améliorer vos compétences linguistiques et de mettre en pratique vos acquis.
5. Profiter des richesses naturelles et d’une faune exotique
Qui dit culture familière ne dit pas forcément paysages ou animaux familiers ! Les pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie regorgent eux aussi de richesses naturelles incroyables. Aux États-Unis, on trouve par exemple beaucoup de missions d’écovolontariat pour la sauvegarde des nombreux parcs nationaux du pays (Yosemite, Yellowstone, Grand Canyon, etc.).
Ces projets raviront également les amoureux des animaux. En faisant une mission en Australie ou en Nouvelle-Zélande par exemple, vous aurez peut-être la chance d’observer des espèces endémiques emblématiques, comme le koala, le kangourou, ou encore le célèbre kiwi.