En 2006-2007, j’ai entrepris un voyage au long cours de 11 mois. Je cherchais une façon originale de voyager, loin des sentiers battus et en accord avec mes convictions, notamment en matière de protection de l’environnement.
J’ai découvert l’écovolontariat alors que le voyage utile en était à ses débuts. En France, seulement deux structures proposaient de voyager tout en s’engageant pour la planète.
Lors de ce tour du monde utile pour l’environnement, j’ai rejoins cinq projets différents : Sauvegarde des tortues d’Hermann au village de Gonfaron, protection du vautour fauve sur l’île de Cres en Croatie, volontariat dans un centre d’accueil d’animaux sauvages en Floride, protection de la mangrove et des iguanes au Honduras, chantiers en Australie et en Tasmanie.
Ces missions avaient donné lieu à un projet pédagogique avec trois classes de primaire avec qui j’échangeais régulièrement.
La création de Cap sur l’écovolontariat
De retour en France et forte d’une année très riche en expérience, j’ai décidé de créer un site internet sur l’écovolontariat : Cap sur l’écovolontariat. C’était une façon de partager mon expérience et de donner la possibilité à d’autres voyageurs de vivre ce que j’avais vécu. Je dois dire que le succès du site est allé au-delà de mes espérances ! Je suis d’abord devenue la blogueuse de référence dans l’écovolontariat. Puis, j’ai écris le Guide de L’écovolontariat, participé à la charte sur l’écovolontariat et tissé de nombreux liens avec des associations.
Création de la plateforme de missions sélectionnées
Grâce à la confiance qui lie les différents acteurs de l’écovolontariat et Cap sur l’Ecovolontariat, j’ai créé une plateforme avec une sélection de missions dont l’action sur le terrain est sérieuse. L’idée de cette plateforme est de faciliter la recherche de missions d’écovolontariat fiables et de gagner du temps. Elle vous permet d’entrer directement et très simplement en contact avec avec des organismes qui vous permettent de vous engager pour la préservation de la biosdiversité.
Biographie et expertise
Outre mon expertise dans le domaine de l’écovolontariat, ma vie professionnelle m’a permis d’explorer et de développer de nombreux domaines de compétences dont : la géographie, le journalisme, la gestion de projet web et le prendre soin.
Les fils conducteurs qui m’ont guidée et me guident encore restent néanmoins les mêmes : le voyage et la protection du vivant. Et ce, depuis le jour où j’ai découvert un vieil atlas dans une bibliothèque.
Ma vie professionnelle en bref
- Diplômée d’une Maîtrise de géographie. J’ai écris un mémoire sur l’impact de l’activité humaine sur un fond de vallée sur une période couvrant trois siècles, avec comme grille d’analyse le risque de crue. On parlait peu de l’érosion de la biodiversité à l’époque, mais les scientifiques se posaient de réelles questions sur le rapport des êtres humains à leur milieu naturel.
- Formée au journalisme au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Le journalisme est un métier qui m’a fait beaucoup voyager dans les régions françaises, mais aussi en Polynésie et au Honduras. Il m’a appris à appréhender les problèmes de société par le terrain, en écoutant les différents acteurs de la vie locale ainsi que les porteurs de projets.
- Infirmière diplômée d’État spécialisée en santé au travail et médecine des voyages (DU médecine des voyages et santé du voyageur). En exerçant comme infirmière dans de grandes entreprises, j’ai compris que l’être humain avait besoin de sens et de liberté dans son travail. Qu’il souhaitait, plus que tout, avoir la possibilité d’agir pour un monde meilleur.
- Fondatrice de Cap sur l’Ecovolontariat. Cap sur l’Ecovolontariat permet à chaque citoyen d’agir concrètement pour un monde plus juste et écologique tout en voyageant. Je me consacre désormais aux voyages écosolidaires et participatifs à temps plein.
L’écovolontariat est-il le voyage du Monde d’après ?
Comme beaucoup d’entre vous sans doute, la crise du coronavirus, la sixième extinction de masse et le réchauffement climatique me bouleversent. Plus les crises se succèdent, plus la certitude de devoir collectivement créer un monde plus écologique et solidaire se renforce. Comment voyager tout en diminuant son emprunte carbone ? Comment éviter la dégradation des milieux naturels liée au tourisme de masse ? Comment protéger la biodiversité tout en gardant le plaisir d’observer les animaux sauvages ? Comment s’engager comme bénévole dans une association de préservation de l’environnement sans se substituer aux emplois sur place ?
Objectifs de Développement Durable de l’ONU
Je vois dans l’écovolontariat la possibilité de résoudre ces équations. Comme l’explique cet article du site internet L’ADN, l’écovolontariat s’inspire de la nouvelle économie et est en phase avec le monde d’après. Il est désormais admis que les voyages écosolidaires et participatifs répondent positivement à la résolution des Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU.